Histoire



I. Création

La Croisade s'est formée après la chute de Lordaeron.
Abbendis et Isillien ont rallié à eux tous les soldats qui subsistaient à Lordaeron, et jurèrent de purifier leurs terres de tous les envahisseurs.
La Croisade gagna très rapidement en taille, puisqu'elle représentait la seule issue pour tous les réfugiés des Maleterres.
Mais l'ordre s'était déjà dénaturé.
Le page d'Isillien fut retrouvé avec le couteau de son maître planté dans le dos.
L'Inquisiteur expliqua que son page avait été en ralité un membre du Fléau, qui avait tenté de l'assassiner.
Isillien fut si convaincant que la Croisade accepta l'histoire sans discuter, et commença à craindre que d'autres morts-vivants, sans doute déguisés par des nécromanciens, ne se soient infiltrés dans leurs rangs.
Il y eut une quarantaine générale apràs laquelle tous les membres de la Croisade furent déclarés sains.

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Mais la haine des morts-vivants des chefs de la Croisade se transforma bientôt en paranoïa.
Tout ce qui ne portait pas le tabard de la Croisade était susceptible d'être un mort-vivant déguisé ou un agent du Fléau.
La Croisade se mit à attaquer les réfugiés qu'elle accueillait et à représenter un danger pour toute personne incapable de prouver en quelques petites minutes qu'elle n'était pas un mort-vivant.

Entrer dans la Croisade était de ce fait difficile, les candidats étaient généralement visités par un inquisiteur écarlate qui les "questionnait".
Aucun soldat de la Croisade ne parlait jamais de son interrogatoire, et changeait de sujet dès qu'on le mentionnait.
Il était encore plus difficile d'abandonner la Croisade. Toute personne s'indignant des attaques "au cas où" contre les réfugiés, suggèrant d'assouplir les méthodes de la Croisade, ou remettant simplement en question les ordres d'Isillien, était considérée comme mort-vivante elle-même, ou pire, sympathisante des morts-vivants.
Aussi les rangs de la Croisade étaient-ils maintenus par la peur de leurs chefs presque autant que par leur haine des morts-vivants.

La Croisade considérait l'Alliance et l'Eglise de Hurlevent comme leurs alliés, mais celles-ci ne l'excusaient pas et ne la soutenaient pas.
Les agents de l'Alliance déconseillaient simplement de s'approcher des membres de la Croisade, et se préoccupaient d'abord et avant tout du Fléau.

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